La tragique histoire de l’éternel plongée de mon
U-47 :
Le 23 septembre 2000, lac du pont à l'age :
Le U-47 (un U-boot de la seconde guerre mondiale au 1/48e à plongée dynamique) embarque pour une mission de reconnaissance de la base de voile du "lac du pont à l'age",
Deux manoeuvres de plongée dynamiques on été ordonnées par le Comandant Calimerovitch, parfaitement exécutés par le personnel … les barres de plongées étant fixes, la vitesse maximal forçant la plongée, pas franchement esthétique (mon magnifique navire crevant la surface de l'eau tel un bouchon de liège à l'arrêt de la propulsion...).
Le vaillant Calimerovitch ordonne une dernière plongée après avoir fait
demi-tour (le "retour au bercail") .Diminuant la propulsion afin de
refaire surface, la remontée se fait attendre, avec un gîte inquiétant par bâbord
et le pont restant complètement immergé, à un peu plus de
Je quitte mon poste de commandement: Je jette négligemment ma superbe télécommande T2M dans l'herbe. Je fouille fiévreusement dans le coffre du break Volvo de mon père et prépare une périlleuse tentative de sauvetage: je sors du coffre mon embarcation de secours de la classe "bateau gonflable 1 place vendue par inter marché" ainsi qu'une pompe à pied... Je ne quitte pas des yeux l'extrémité de la proue du U-boot s'enfonçant inexorablement. Je gonfle nerveusement mon navire: haletant, je jette mes chaussures, retrousse mon jean et me jette dans mon embarcation de fortune à la rescousse de mon équipage (un récepteur T2M 2 voies, 2 servomoteurs de sous-marque "made in Taiwan", un variateur "mécanique", 2 moteurs électriques de récup, 2 cardans, hélices et arbres remplis de graisse, une batterie 7,2 volts, 4 piles rechargeables de marque, 2 plaques de plexiglas, 2 joints en silicone fait sur mesure, une année et demie de patience à écouter mon père ronchonner derrière moi:"-Mais non pas comme ça ..." des kilos de CTP, colle, laiton, plomb, peinture très chèrement payé par mon père pour mon 17 et 18e anniversaire).
11h16 GMT
L’équipe de sauvetage arrivé à l'endroit du naufrage (moi); mon
précieux avait disparu dans les profondeurs obscures; une seule solution: se
jeter à l'eau, ce que je fis aidé de ma sœur deux jours durant sans résultats
(plus de
Version officielle du sinistre:
..."une voie d'eau par l'un des deux arbres d'hélice dans la coque étanche alourdissant de manière prépondérante le sous-marin " se soustrayant ainsi a la poussée d'un dénommé Archimède, absent ce jour-là... (Commentaire tiré d’une réunion publique du responsable du bureau d’investigation assigné au sinistre ; autrement dit mon père à l’apéro…)
Mais de source officieuse, des soupçons se portent sur le vieux variateur mécanique d'être la cause d'un sabordage (un technicien aurait constaté des étincelles conséquentes lors des tests en calle sèche, apparemment ce technicien en aurait informé le chef de chantier qui aurait refuser catégoriquement d’utiliser un vario électronique trop gourmand et trop cher…).
Profondément marqué par ce traumatisme, mais également par la fermeture prématurée de mon chantier naval, le principal investisseur (mon père) ayant décidé "d'arrêter les frais" ou devrais-je dire "quitter le navire"... Je me fis ce jour-là la promesse d'en reconstruire un dès que ce serait économiquement envisageable.
Un Contrat à durée indéterminée en poche, une Mastercard et un modèle d'exposition (Projet 949 Granit; désignation OTAN: "OSCAR II" au 1/350e tristement connu par l'accident du "Koursk", je porte la poisse ou quoi ?!) plus tard, j'ai toutes les cartes en main afin d'élaborer mon projet. Cependant cette première expérience n’ayant pas été veine je souhaite mettre en place différents systèmes complètement autonomes permettant de récupérer mon sous-marin en cas d’avarie.